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Electrik Graphik

 Et la lumière fût…

Eletrik Graphik, ma nouvelle série « trash » au couleurs réminiscentes des Eighties.

Les portraits, le modèle vivant, sont mes sujets de prédilections. Ils me motivent, s’apparentent à une perpétuelle recherche de nouveautés. Cependant, je tenais à orienter mes expériences sur des sujets jamais abordés jusqu’alors. La couleur m’apparaissait être une bonne piste, en la conjuguant avec le « paysage » je pourrais explorer un thème jamais exploité. J’ai orienté mon travail sur non seulement sur la lumière, la couleur, mais aussi et surtout sur les lignes. Je souhaitais obtenir un visuel très graphik. Le titre  de la série s’est donc imposé de lui même, Electrik Graphik.

Faites vos jeux

Je me suis donc amusée avec les lumières du casino de Pontaillac ainsi que les restaurants et bars avoisinants à Royan. La situation géographique, petite conche surplombée, offre une multitude de points de vue. J’ai opté pour « plongée » en m’installant en à mi-hauteur. A cette époque de l’année, les noctambules sont peu nombreux, je ne risquais pas de déranger. J’ai donc effectué une série de photos en pause longue, qui, je n’en doute pas, augure une création plus importante. Les effets visuels, très graphiques comme je le désirais, cet enchevêtrement de lignes tantôt infernales voir « électriques », tantôt géométriques et ordonnées m’ont particulièrement intéressé. J’avais déjà expérimenté la pose longue dans plusieurs exercices, paysages maritimes et fantômes. Pour un résultat chaque fois original.

Un paradoxe entre chaos et ordre, renforcé par la luminescence des variations chromatiques.

 

 

lumiere-pontaillac-ligne-1024x576 Electrik Graphik Photographie

ElectriK graphiK 1

lumiere-photo-pontaillac-1024x576 Electrik Graphik Photographie

ElectriK graphiK 2

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ElectriK graphiK 3

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ElectriK graphiK 4

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ElectriK graphiK 5

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ElectriK graphiK 6

lumiere-casino-pontaillac-electrique-1024x576 Electrik Graphik Photographie

Electrik Graphik 7

lumiere-casino-ligne-1024x576 Electrik Graphik Photographie

ElectriK graphiK 8

Déconnectée

Appuyer sur pause

Une mise en stand by hivernale s’est imposée, au départ malgré moi. Attendue sur d’autres fronts, sollicitée par des priorités personnelles, j’ai dû de fait, prendre un peu de distance. Je me suis déconnectée.

Mais cette contrainte m’a permis de faire le point sur les directions à suivre et  mes réelles envies. Bref… En tête à tête avec moi-même, il me fallait m’ accorder le temps d’ un recul nécessaire sur ma vie artistique des derniers mois, déconnectée pour mieux me retrouver, j’ai fait le vide.

Gorgone moderne

 

« Les Gorgones étaient trois monstres fabuleux, enfants des divinités marines Phorcys et de Céto et soeurs des Grées.
Méduse avait la figure, parfois barbue, d’une laideur repoussante, de forme ronde, avec un nez camard, une bouche immense, munie de dents longues comme des défenses de sanglier d’où sortait une langue. Ses ailes puissantes étaient d’or, ses mains d’airain tout comme sa chevelure, où se dressaient des serpents qui pendaient aussi à sa ceinture. Mais ses armes les plus redoutables étaient ses yeux grands ouverts qui lançaient des éclairs et pétrifiaient ceux qu’ils fixaient directement. »

Une séance photo de plus à faire, toujours avec mon modèle et fils dévoué, j’avais un nouveau projet à mettre en œuvre. En vue d’une exposition non réalisée au final, j’ai maquillé, transformé Oskar en Gorgone moderne, Méduse high-tech connectée. Je souhaitais orienter mon projet sur une vision des effets négatifs et alarmants  des nouvelles technologies. En effet celles-ci envahissent nos vies, puis, sans même nous en rendre  compte, sous toutes ses formes, le monstre tentaculaire, nous fiche, s’immisce dans notre intimité, dévore notre temps. Toujours plus addicts, comme subjugués, il nous est devenu indispensable, omniprésent où que nous soyons. Le danger est d’y perdre le contrôle, en conséquence, une part de notre humanité, pour nous enfermer dans des vies  plus virtuelles que réelles. Il est essentiel  alors de savoir se déconnecter, se protéger et prendre conscience que les nouvelles technologies ne sont pas sans effets. Il faut espérer que les générations futures sauront les maîtriser et  se prévaloir de ses avancées rapides.

portrait-monochrome-gorgone-connexion Déconnectée Photographie

Gorgone moderne
No Photoshop, filtres lightroom avec l’aide de Frédéric Rolé
Modèle Oskar Gedovius

Mariage

Le plus beau jour

Le mariage est un des plus beaux jours que la vie peut nous offrir. Il représente à la fois l’union de deux êtres qui s’aiment, mais aussi une promesse d’un bonheur éternel et l’accomplissement de soi dans la fondation d’une famille. Tout un programme… Ce jour J est donc extrêmement important.

Madame, en général, a choisi la plus jolie des robes, celle dont elle rêve depuis si longtemps… C’est la reine du jour, elle est toujours la plus belle.

Monsieur, quant à lui, hésite entre joie, bonheur et grande nervosité, car beaucoup de responsabilités. Tout doit être parfait, pas de fausses notes, pas d’imprévus, pas de contre-temps, bref pas de drames qui pourraient venir entacher ce jour qui se doit d’être magnifique.

Assistante

Cédric et Séverine forment un petit couple adorable. Ils sont jeunes et emplis de toute les ambitions de leur âge.

Ami et collègue, Frédéric Role, s’était vu confié la lourde responsabilité du  reportage photographique de leur mariage. Partenaire à la ville mais aussi en privé, c’est tout naturellement que je fus conviée aux festivités et que je m’improvisais par  la même, assistante. Du maquillage de la mariée à l’aube au coucher des derniers noctambules légèrement enivrés nous avons suivi le couple dans ses moindres pérégrinations avec joie et abnégation.

Une occasion nouvelle de m’exercer à un type de photographie précis , avec des codes intrinsèques dont j’ignorais tout.  Rien de professionnel donc, mais quelques photos prises au « feeling » selon la sensation du moment.

mariage-photot-reportage-bouquet Mariage Photographie

Cédric et Séverine  » Le Bouquet »

Mariage-photo-bouquet-arrivée Mariage Photographie

Cédric et Séverine  » L’Arrivée »

Mariage-couple-photo-bois Mariage Photographie

Cédric et Séverine Portrait

Mariage-photo-couple-portrait Mariage Photographie

Cédric et Séverine « Dans la même direction »

Mariage-couple-portrait-photo-1 Mariage Photographie

Cédric et Séverine Portrait

Mariage-danse-repas-photo-couple-portrait Mariage Photographie

Cédric et Séverine  » Une valse à mille temps »

Mariage-danse-couple-photo-ombrelle Mariage Photographie

Cédric et Séverine  » Cache- cache sous l’ombrelle »

Mariage-couple-photo-danse-ombrelle-mariée Mariage Photographie

Cédric et Séverine  » C’est la Fête »

Asphyxie

Occupée

C’est avec beaucoup de retard que je mets fin à cet article… manque de temps évidemment ! Débordée comme souvent, j’aurais souhaiter  qu’une journée comporte plus de 24 heures. Ce projet, Asphyxie, a en effet mobilisé beaucoup de mon énergie et de mon temps. Il m’a accaparé, vampirisé, je dois bien l’admettre, bien plus que je ne le pensais et au détriment de tout le reste, bien malgré moi.

Donc, nous en étions restés à la prise de vue, pose des bandes plâtrées, et obtention d’une matrice. Il faut tout d’abord, en revenir au choix de l’image sélectionnée parmi les autres, pour connaître la suite, en voici quelques exemples, obtenus lors de la prise de vue (cf: article  » Making of« ).

portrait-rideaux-asphyxie-noir-et-blanc-1 Asphyxie Peinture

A1

Portrait-rideaux-asphyxie2 Asphyxie Peinture

A 2

Portrait-rideaux-asphyxie-main Asphyxie Peinture

A 3

Portrait-rideaux-asphyxie-main-étranglement Asphyxie Peinture

A 4

Portrait-rideaux-asphyxie-masque Asphyxie Peinture

A 5

Portrait-rideaux-asphyxie-drapé Asphyxie Peinture

A 6

La peur

A partir de la première photo, j’ai réalisé un tableau tout en volumes, plis et formes. Un relief sculptural qui devait épouser le transfert photographique au mieux.

Avec la matrice plâtrée,  j’ai réalisé un moulage en résine du visage. J’ai effectué quelques essais au préalable par prudence. Mais malgré cela, ma première matrice à été détruite lors du moulage. J’ai du donc en refaire une seconde, mais dans des conditions différentes forcément. J’ai tenté d’en reproduire une copie exacte  avec Oskar, mais cela fut impossible à cause du drapé. J’ai donc sélectionné  pour nouvelle matrice, la plus conforme, dans mes quelques reproductions.

Au montage, j’ai positionné le moulage obtenu, un textile drapé que j’ai durci, étapes longues, impliquant des temps de séchage inévitables. Enfin, j’ai appliqué mon transfert et renoué avec mes techniques habituelles pour terminer le tableau.

Au final, il comporte une multitude de matériaux , film photographique, résine, peintures acryliques, poscas, tissu,durcisseur pour textile, collages papiers.

Quant au thème, au sens de l’œuvre, il s’était imposé à moi dés la prise de vue, « l’asphyxie mentale« . La peur d’être pris au piège de sa propre pensée. Et plus précisément face à la création. Les méandres, les questionnements, de notre esprit engendrent parfois une forme  d‘aliénation mentale, pétrie d’angoisses et de peurs profondes.

« Asphyxie » a été présenté au jury du Salon, mais n’a pas été sélectionnée. Je dois reconnaître que j’en été déçue, sur le moment. Tant d’heures passées, d’implications et d’efforts pour rien … M’ont un peu découragé.

Aujourd’hui je me dis que cet échec m’a conduit à une remise en question ,  de mes choix et de mon travail. Et même  si je  ne saurais jamais s’il provient d’une technique insuffisante, d’une mauvaise appréciation du sujet imposé, ou encore d’autres multiples  raisons possibles, je poursuis mon évolution personnelle forte de cette nouvelle expérience.

Enfin, je sais que je garderai un affect particulier vis à vis de cette œuvre, qui restera unique pour moi sur de nombreux points. Elle représente une source de défis techniques, d’innovations dans l’exploitation de matières jamais travaillées jusque là, de recherches et d’apprentissages. Elle incarne aussi une connaissance nouvelle de ma capacité à m’immerger, m’imprégner totalement l’esprit, à faire le vide. Plus que de la concentration, j’ai appris à m’escargoter, à me déconnecter de la réalité.

tableau-asphyxie-étape-modelage-tissu Asphyxie Peinture

Asphyxie 7

9070541 Asphyxie Peinture

Asphyxie 8

Making Of

Réminiscence

Tout comme le Petit Poucet avec ses cailloux blancs, j’avais semé il y a quelques mois une série de photos intitulée  » Behind the curtain ». Cette série effectuée avec Sagamore et Valmont, spontanément, m’étais apparue comme une ébauche, les prémices d’ une expérience plus complexe (cf: article). Et tout comme le Petit Poucet, j’ai fini par trouver mon chemin, de l’ébauche de l’idée à sa maturation. Voici, pour une fois, le making of du projet final

Mise en lumière

C’est à l’occasion du 25 ième Salon d’Automne 2014 de Royan avec un thème original « la Peur« , que je viens de la matérialiser, mais un peu de patience avant de voir son aboutissement. Le prochain article y sera totalement consacré.

En attendant et pour une fois, tout en gardant une part de mystère, je vous invite à l’ une des nombreuses étapes de la réalisation d’un projet, avec quelques photos prises en pleine action, making of réalisé à mon insu, par mon compagnon le photographe Frédéric Rolé , merci à lui.

J’ai hésité longuement avant de faire ce post, car je n’apprécie pas vraiment d’y être mise en lumière. Je préfère de loin être retranchée derrière mon objectif et mes créations. J’ai finalement choisi de vous dévoiler la façon dont je procède, car au delà de mon image, ce sont, le temps, la concentration, le travail, les difficultés techniques, ect…, que je souhaitais vous faire découvrir. Et puis… Les photographies de Frédéric Role, particulièrement belles ont fini de me convaincre.

Frederic-Role-Making-of-Asphyxie-Kad-Aout2014-1297-3 Making Of Photographie

La prise de vue

Frederic-Role-Making-of-Asphyxie-Kad-Aout2014-1206-1 Making Of Photographie

Discussions, explications, ajustements. Pour une fois on regarde les résultats car on ne recommencera pas

Frederic-Role-Making-of-Asphyxie-Kad-Aout2014-1345-5 Making Of Photographie

La pose, bien plus pénible qu’on ne l’imagine

Frederic-Role-Making-of-Asphyxie-Kad-Aout2014-1349-6 Making Of Photographie

Positionner les bandes plâtrées

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Aller doucement pour faire bien mais aller vite pour l’inconfort

Frederic-Role-Making-of-Asphyxie-Kad-Aout2014-1569-10 Making Of Photographie

Photographies de la réalisation de l’oeuvre ‘Asphyxie par l’artiste Kad. Le modèle est son fils Oskar.

Frederic-Role-Making-of-Asphyxie-Kad-Aout2014-1481-9 Making Of Photographie

Inspecter le travail fini

Frederic-Role-Making-of-Asphyxie-Kad-Aout2014-1256-2 Making Of Photographie

Merci à mon ange (noir), Oskar, pour sa patience, son implication  et son aide précieuse dans la réalisation de mes expérimentations artistiques

 

Tableaux à Vendre

Bonjour, merci, au revoir

Il fallait  bien en passer par là, aller à la rencontre d’un public en majorité néophyte mais néanmoins intéressé. Pouvoir expliquer sa technique, partager, montrer, s’exposer aux regards et à la critique c’est apprendre à parler de soi mais surtout de son travail et de sa démarche.  Alors nous l’avons fait, Frédéric Rolé, photographe et moi-même. Nous nous sommes investi au mieux malgré les horaires, les intempéries et une saison très maussade en terme commercial, nous sommes venus avec nos tableaux et photos aux rendez-vous  hebdomadaires.

Ce fut un été animé, enrichi de belles rencontres, de surprises et d’échanges. Le bilan financier est resté honorable mais nous avons admis tout de même que notre « produit » n’était pas forcement à sa place entre les tatouages et les bijoux artisanaux ou encore les tresses africaines. Nous avons étonné  d’ailleurs de nombreux vacanciers par notre présence quelque peu décalée.

Avec le recul je me dis que l’Art dans la rue, oui pourquoi pas, mais  pas n’importe comment. Je ferai référence à une petite anecdote concernant  Banksy qui à New-York  a fait vendre des toiles originales, dans un marché, toute une journée et qui en a vendu très peu… Ironique, non? Quand on sait que les rares acheteurs ont  investi dans l’un des artistes les plus bankable de la planète. Quand vous exposez vos œuvres, vos tableaux dans une galerie la majorité du public vient les voir avec une certaine curiosité, une envie, en tout cas, une intention. Ici, cela était l’inverse nous venions à leur rencontre.  Nombreux nous ont manifesté un vif intérêt, une réelle curiosité, d’autres ont affiché une totale indifférence, et pour finir  d’autres encore ont vécu un véritable choc culturel(…non, les photos signées et numérotées ainsi que les tableaux originaux, ne sont pas fait à la chaîne en Chine).

Bilan

Je ne regrette cependant aucunement cette expérience qui me fait sourire quand j’y repense. Je suis heureuse de l’avoir faite car cela m’a contraint à me découvrir une patience insoupçonnée, redécouvrir mon triste accent anglais, mais surtout à partager avec l’homme que j’aime une nouvelle aventure.

Affiche-Marché-des-Arts-Royan Tableaux à Vendre Peinture

Affiche Marché des Arts Royan

Ophélie, Edith et Jean-Claude, Elvire et les autres…

La commande

La commande est certainement l’exercice le plus difficile auquel j’ai dû me plier. Répondre à une attente, avec pour critère essentiel de rester fidèle à une image et en préserver sa valeur émotionnelle, tout son enjeu est là. D’ordinaire j’affectionne les  projets sans contrainte, où je crée librement. Mais ce nouveau challenge m’a mis en appétit. Il allait, j’en étais convaincue, me mener à de nouvelles exigences et à évaluer  au mieux mes limites ainsi que mes capacités. En voici quelques exemples.

Ophélie

Alors voilà, Ophélie, petite chienne adorable,  est décédée  il y a un an. Sa maîtresse  y était très attachée. Comme la plupart d’entre nous qui possédons des animaux domestiques, je comprenais bien  le désarroi et la tristesse qu’avait engendré cette perte. L’ayant vécu moi- même, je savais que l’image ainsi que les souvenirs que l’on projette ensuite, sont idéalisés, chargés d’émotion, voire parfois sacralisés.

Notre première difficulté fut de dénicher une photo exploitable que je pourrais  tenter d’améliorer et de travailler pour en faire la base du projet. Celle ci devait répondre à certains critères, émotionnels pour la maîtresse, techniques pour moi.

Je lui ai proposé différentes versions élaborées  sur Lightroom. Finalement elle a sélectionné un portrait en noir et blanc. Pour le texte en filigrane, vu par transparence, son prénom nous a semblé une évidence. J’ai réalisé le tableau avec beaucoup plus d’exigences envers moi-même. Sa valeur essentiellement sentimentale, il  devait témoigner d’une  longue histoire mêlant complicité, fidélité et affection.

Techniquement  je me suis focalisé  surtout sur le regard. Je l’ai intensifié par une pointe d’acrylique afin de rendre du mieux possible ce portrait « vivant » et expressif. Quelques retouches de plus ont aussi été nécessaire pour redonner un peu de netteté aux détails (pelage et truffe).

Commande-personnalisée-chien-tableau Ophélie, Edith et Jean-Claude, Elvire et les autres... Peinture

Ophélie
acrylique/ posca/ transfert photographique/collage – toile format 8F

Edith et Jean-Claude

L’histoire d’amour d’une vie… Où quand l’autre disparaît la vie s’arrête, se fige. Alors que le temps s’égrène lentement, on finit par se perdre dans le souvenir des heures douces et heureuses d’avant. La nostalgie du temps passé, d’une existence, aujourd’hui derrière soi plus que devant.

Edith souhaitait raviver cette image de pur bonheur et d’insouciance que partagent les jeunes amants. Elle m’a donc soumis une photo, vieillie, un peu floue, mais peu importe, une photo magnifique, qui sonnait comme un hymne à la vie, la jeunesse et l’amour, tout en conservant l’intimité profonde de l’instant.

Moi, ça m’a fait des chabadabadas plein la tête… La plage en noir et blanc de Lelouch… Parce que tout ça, c’est intemporel, c’est universel et que  les générations se succédant,  on passe tous par là. Je ne suis pourtant pas axée  sur le passé, mais je me dis que dans 20 ou 30 ans , je regarderai peut-être  des vieilles vidéos ou photos. Je tenterai alors, moi aussi,  ne serait-ce qu’un instant, de ressentir à nouveau ce souffle intense de vie, empli de promesses.

La photo datant des année 60, en noir et blanc. Pour la retouche, je n’ai eu qu’à contraster, tenter de récupérer un peu de netteté et isoler les sujets .Toujours pour la précision des détails, j’ai effectué quelques retouches en finition au posca et à l’acrylique. Enfin, en arrière plan pour illustrer le filigrane, nous avons recherché ensemble différentes citations. Edith a retenu   » Aimer c’est se donner corps et âme » d’Alfred de Musset. Cette commande m’a beaucoup touchée de par son sens, sa symbolique et son image.

Commande-personnalisée-couple-amour-photo-ancienne Ophélie, Edith et Jean-Claude, Elvire et les autres... Peinture

Edith et Jean-Claude
acrylique/ posca/ transfert photographique/collage – toile format 8F

Elvire

Ah… Les enfants…

Quand se sont les siens ça n’est déjà  pas une évidence de leur faire de jolis portrait, alors ceux des autres …. Les enfants, ça bouge, ça trépigne, ça s’impatiente, ça sourit pas ou ça sourit trop, ça a toujours un truc qui va pas, qui gratte, qui gène …. Bref c’est l’enfer! Pourtant quand on obtient enfin une belle expression, attitude, quel bonheur…

Elvire est une petite fille de huit ans, elle est jolie, intelligente, calme et aussi empreinte d’un sacré tempérament, une vraie personnalité. Sa grand-mère désirait un portrait, simple mais qui laisserait transparaître toutes ses qualités. Je devais faire la prise de vue, soumettre les meilleures épreuves et réaliser le tableau.

Pour cette fois, j’étais dans le « présent », avec des « vivants » et j’allais donc exécuter la commande de A à Z. Nul besoin de la mettre à l’aise, la pose fut naturelle chez elle,  elle offrit le meilleur d’elle-même prenant la séance comme un jeu. Nous avons privilégié la spontanéité et plutôt que le studio, avons fait le choix de l’extérieur avec une lumière non artificielle. Nous avons sélectionné un portrait, cadré sur le visage en gros plan qui laisse entrevoir la douceur de la petite fille mais aussi son regard pétillant et pénétrant, plein de malice.Techniquement la réalisation fut semblable aux autres, avec toujours quelques accentuations au posca, à l’acrylique, et son joli prénom filigrané en fond.

portait-commande-personnalisée-tableau-elvire Ophélie, Edith et Jean-Claude, Elvire et les autres... Peinture

Elvire
Acrylique / posca / transfert photographique/collage – toile format 30×30

En duo

Mon premier

Mon premier est un endroit charmant ou l’on peut déguster thés et cafés raffinés, Mon petit comptoir, et où j’ai exposé « en duo ».

En effet dans la rue principale de Saint George de Didonne vous ne pouvez ignorer ce petit havre de paix. Décorer avec goût, vous y dénichez des produits variés d’ excellente qualité. Nous investissons les lieux en nombre, de façon régulière, le collectif Gaspard 17 de Royan et moi – même, pour nos réunions  et briefings, dans une ambiance chaleureuse et animée.

Mon second

Mon second est un couple très sympathique, un autre duo, inventif, amoureux des arts , de la vie et des gens,  Élisa et Thomas. Ils ne sont pas originaires de la région et se sont lancés dans cette petite entreprise  avec toute leur énergie. Ils vous accueillent par un large sourire et échangent volontiers. De plus,  passionnés d’Art, ils aiment les artistes et cherchent à les promouvoir. Engagés,  ils participent à l’élaboration d’expositions mettant leurs locaux à disposition. En jeune couple fourmillant d’idées,   ils tentent d’insuffler un vent de nouveautés sur leur petite ville d’adoption.

Mon troisième

Mon troisième est un autre couple réuni pour la première fois dans une exposition en duo.

En effet, pour mon plus grand plaisir, nous partageons avec  Frédéric Role une exposition de trois semaines. Nos prises de vue étant en général réalisées ensemble, nous obtenons cependant des résultats très différents. Et c’est bien là tout l’intérêt. D’un même sujet, chacun y appose son style , sa vision et un sens qui lui est propre. En couple à la ville c’est tout naturellement un aboutissement de présenter notre travail de concert. Une belle aventure, un joli moment, de belles rencontres qui conjuguent parfaitement vie privée et vie publique.

Mon tout

Mon tout est une invitation le 21 Juin 2014 à 18h pour le vernissage, soleil, apéritif et victuailles en prévision où nous aurons le plaisir de vous recevoir en duo.
Séance de rattrapage néanmoins pour les indisponibles du 16 juin au 10 juillet 2014.

Affiche-Exposition-En-duo En duo Peinture

Affiche Exposition En duo